credit photos MONALISA

20 juin 2018

Promotion coopération

12 fonctionnaires territoriaux et 10 cadres issus du secteur associatif, de la MSA ou élus de collectivités, 5 intervenants, près de 20 départements représentés, 5 ateliers … Bien que les chiffres soient plutôt éloquents, il est difficile de faire un inventaire des deux jours de formation MONALISA qui se sont tenues à Angers le 31 mai et le 1er juin en partenariat avec le CNFPT. En effet, cette deuxième formation dédiée aux professionnels est, de l’avis des participants, une expérience à vivre : « dynamique », « interactif » « innovant » « ludique » « passionnant » « profond » …

Cette deuxième session dédiée aux professionnels et réalisée en partenariat avec l’INSET d’Angers était en fait la première édition du nouveau module « animer une stratégie de coopération MONALISA ». Elle ciblait « un public un peu différent, plus aguerri » souligne Amandine Robin du CNFPT « tout en offrant une réelle continuité dans le parcours d’accompagnement proposé depuis septembre 2017.[1] »
Les participants, pour la plupart engagés dans des coopérations territoriales, avaient des attentes à la fois précises et différentes, qu’il s’agisse de préciser la notion d’équipes citoyennes, de réfléchir à l’animation d’une coopération, à la bonne manière de la faire vivre, de l’élargir, de la relancer… Mais tous partageaient la même envie d’écouter et de débattre avec les autres coopérations. « J’avais besoin de faire le point avec d’autres, notamment ceux qui ont démarré plus tôt et d’identifier comment aller plus loin » explique Patricia Guillet, responsable des services de proximité (MSA) et animatrice des coopérations de la Sarthe et de la Mayenne. « J’’avais aussi besoin de mieux comprendre ce qu’étaient les équipes citoyennes, je voulais savoir comment avaient fait les autres pour trouver une manière de mobiliser les partenaires. »
Les différents ateliers proposés par les animateurs ont favorisé l’émergence d’idées et de propositions. : « c’était vraiment intéressant de voir comment cela s’est passé ailleurs » précise Patricia Guillet « c’était très dynamique, pas de bla-bla ou de contenu asséné par les intervenants. » Typhaine du Réau assistante sociale au CCAS de Foix (Ariège) est aussi repartie avec « des réponses concrètes » : « c’est passionnant de constater comment MONALISA peut prendre différentes formes. La démarche est souple et s’adapte à chaque territoire. J’ai aussi compris l’importance de la communication. Par exemple, en Ariège nous ne sommes pas assez visibles pour atteindre d’autres partenaires ou recruter des bénévoles. » Typhaine du Réau est repartie d’Angers avec un sentiment très positif et avec la conviction que la coanimation d’une coopération par un binôme (institutionnel et associatif) est un bon fonctionnement : « je pense qu’en Ariège nous pouvons y arriver notamment avec la Croix-Rouge française. »
De l’avis de tous, la mixité des participants (institutionnels / associatifs) a contribué à la richesse des débats. « J’ai trouvé remarquable que l’apport des différentes expériences permette de résoudre des problèmes exposés par les participants en aussi peu de temps » souligne Amandine Robin qui se félicite aussi que « les stagiaires puisse repartir avec des outils et des méthodes d’animation réutilisables sur leurs territoires »
D’ailleurs, moins d’un mois après la formation, des participants ont déjà commencé à « mettre en place des choses » selon les mots de Patricia Guillet « J’ai lancé le travail sur les équipes citoyennes, notamment le repérage de nouveaux bénévoles et la programmation de formation. Nous avons eu un bon accueil de la conférence des financeurs de la Sarthe et nous allons finaliser le dossier d’ici la fin 2018. »
Pour Marie-Hélène Gateaux, chargée de mission lutte contre l’isolement au conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques: « Grâce à la formation, j’avance beaucoup. Ça se construit dans ma tête, je contacte les signataires de la charte dans mon département. L’esprit MONALISA c’est vraiment l’esprit de la démocratie associative, calée avec l’esprit de la charte MONALISA. Je pense que si nous aussi on coopère avec les associations on peut créer ça à notre niveau »