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30 août 2019

Une étude montre que le bienvieillir, c’est d’abord une question de lien social

La récente enquête du Cercle des Vulnérabilités « Quels lieux de vie et de prise en charge de la perte d’autonomie pour demain ? » menée auprès des proches (famille, amis…) de personnes en perte d’autonomie révèle que les attentes de ces personnes portent avant tout sur le maintien des interactions sociales, avant la santé.

La préservation d'une vie sociale et amicale prime sur la santé et l'autonomie

Cette enquête menée auprès de 850 individus proches d'une personne en perte d'autonomie a recueilli leurs priorités dans la prise en charge de l’autonomie : la vie sociale, les structures d’accueil ou encore les capacités financières… Contre toute attente cette étude est allée à l’encontre des idées reçues : les attentes sur le maintien des interactions sociales devancent celles concernant la santé. 76% des personnes interrogées pensent que « garder une vie sociale et amicale » est une priorité dans le fait de bien vieillir et 31,3% conçoivent que le fait d’être bien entouré est plus important que d’être en bonne santé pour bien vieillir.

De plus, cette étude éclaire aussi la vision des proches des personnes en perte d’autonomie au sujet des lieux de vie pour mieux vieillir. Un critère s’est révélé être important, celui d’un lieu où la contribution des personnes à la société demeurait présente avec une habitation où les personnes en perte d’autonomie pouvaient encore agir et se sentir utile.
Cette étude montre aujourd’hui l’importance du maintien du lien social et du pouvoir d’agir dans le bien vieillir des personnes en perte d’autonomie et notamment les personnes âgées.

Pour en savoir +

Télécharger la synthèse de l’enquête